En Charente Maritime, au début des années 60 (jusqu’en 1965), à l’ouverture de la chasse, avait lieu la messe des chasseurs, à 07 H 30. Comme enfant de chœur, à l’époque, je ne me souviens que d’un seul chasseur « en tenue » : Fernand Jaulin était toujours en bottes caoutchouc à la messe.

       Dans les années 70 —c’était en 1972—, au séminaire des Herbias (Vendée), un professeur avait entrepris de nettoyer les douves d’une demeure voisine, détruite à la Révolution. Le professeur en question, Camille D., était en slip de bain et en Baudou.

       Je suis allé en stage dans une abbaye cistercienne, et le frère Maître m’a affecté une paire de bottes : des Baudou Tabac, comme le reste de la communauté. Quand nous allions récolter les haricots verts, tous les moines présents, Père Abbé en tête, et moi-même, étions tous bottés de « Baudou Tabac ».

       Je suis toujours en contact avec un jeune prêtre, aumônier d’étudiants, qui est chasseur de gibier d’eau, et donc en bottes caoutchouc.

       Il y a une quinzaine d’années, vers 1990, dans une paroisse de Charente Maritime, un jeune père est venu demander le baptème pour son enfant. Il avait un treillis dont la couture intérieure était décousue jusqu’à l’entre-jambes, et il était en… cuissardes caoutchouc…
C’était à Bourcefranc.