« L'ouvrier de la place »
Il n'est pas très loquace,
même avec les voisins d'en face,
Il n'aime pas que l'on bavasse
sur ses fringues et ses godasses :
Il sait bien qu'elles les agacent,
et que cela les tracasse...
Dans le village, ça jacasse,
mais il reste à sa place,
et, toujours efficace,
qu'il répare leurs chasses,
qu'il nettoie leurs terrasses,
ou qu'il balaie la place,
de septembre au mois d'août,
par tout temps, et partout,
chaussé de bottes en caoutchouc...